Frente a la puerta de la fábrica
el trabajador se detiene de repente
el buen tiempo le ha tirado la chaqueta
y cuando se vuelve
y mira al sol
todo rojo todo circular
sonriendo en su cielo plomo
le hace un guiño
con familiaridad
Dime camarada Sol
¿no encuentras
que es bastante imbécil
regalarle a un patrón
un día como este?
en Paroles, 1946
Fotografía de André Villers
Le temps perdu
Devant la porte de l'usine / le travailleur soudain s'arrête / le beau temps l'a tiré par la veste / et comme il se retourne / et regarde le soleil / tout rouge tout rond / souriant dans son ciel de plomb / il cligne de l'œil / familièrement / Dis donc camarade Soleil / tu ne trouves pas / que c'est plutôt con / de donner une journée pareille / à un patron?
Contribución indirecta a DscnTxt de Jorge Velásquez
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